En octobre 1962, le monde a été confronté à l’une des crises les plus dangereuses de l’histoire moderne, connue sous le nom de crise des missiles de Cuba. Cette crise a culminé avec le risque très réel d’une guerre nucléaire entre les États-Unis et l’Union soviétique.
Contexte de la crise des missiles de Cuba
La crise des missiles de Cuba a débuté le 16 octobre 1962, lorsque des photographies aériennes ont révélé la présence de missiles balistiques soviétiques à Cuba, à seulement 150 km des côtes américaines. Cela a déclenché une série de négociations intenses entre les deux superpuissances, mettant le monde au bord de l’apocalypse nucléaire.
Le jour où la guerre nucléaire a failli éclater
Le moment le plus critique de la crise s’est produit le 27 octobre 1962, désormais connu sous le nom de « Black Saturday ». Ce jour-là, un avion espion américain U-2 a été abattu au-dessus de Cuba par un missile soviétique, tuant le pilote. En représailles, une autre mission de reconnaissance a été envoyée au-dessus de l’Union soviétique, risquant de déclencher une réponse militaire.
La résolution de la crise
Heureusement, grâce à des négociations secrètes et à des compromis des deux côtés, une solution a été trouvée. Le 28 octobre 1962, l’Union soviétique a accepté de retirer ses missiles de Cuba en échange de la promesse des États-Unis de ne pas envahir l’île et de retirer secrètement ses propres missiles de Turquie. Cet accord a permis d’éviter une guerre nucléaire dévastatrice.
Impact et conséquences
La crise des missiles de Cuba a eu un impact profond sur les relations internationales et a conduit à plusieurs accords visant à limiter la prolifération des armes nucléaires. Elle a également renforcé la doctrine de la dissuasion mutuelle, selon laquelle aucune des deux superpuissances ne devrait risquer une guerre nucléaire.
En conclusion, le jour où la guerre nucléaire a failli éclater en 1962 est le 27 octobre, lors de la crise des missiles de Cuba. Heureusement, grâce à des négociations diplomatiques intenses, une catastrophe a été évitée. Cette crise reste un sombre rappel de la fragilité de la paix mondiale et de la nécessité de dialogues ouverts pour prévenir de telles situations à l’avenir