Lorsque l’on se trouve dans le cadre d’une étude statistique, il est souvent nécessaire de déterminer si l’hypothèse nulle doit être rejetée. Mais comment savoir si on rejette l’hypothèse nulle Voici quelques éléments de réponse pour vous guider dans ce processus.
# Test d’hypothèse
Le rejet ou non de l’hypothèse nulle repose généralement sur la réalisation d’un test d’hypothèse. Ce test consiste à comparer les données observées avec les prédictions faites par l’hypothèse nulle. En fonction de cette comparaison, on peut décider de rejeter ou de ne pas rejeter l’hypothèse nulle.
# Niveau de significativité
Pour déterminer si l’on doit rejeter l’hypothèse nulle, il est nécessaire de fixer un niveau de significativité. Ce niveau représente la probabilité maximale d’erreur que l’on est prêt à accepter. Généralement, un niveau de significativité de 5% est utilisé.
# Valeur p
Une fois le test d’hypothèse réalisé, on obtient une valeur p. Cette valeur représente la probabilité d’obtenir les résultats observés, ou des résultats encore plus extrêmes, si l’hypothèse nulle était vraie. Si la valeur p est inférieure au niveau de significativité fixé, on rejette l’hypothèse nulle.
# Exemple concret
Par exemple, imaginons que l’on souhaite tester si la moyenne de deux groupes est différente. On formule alors une hypothèse nulle selon laquelle les moyennes sont égales. Après avoir réalisé le test, on obtient une valeur p de 0,03, inférieure au niveau de significativité de 5%. Dans ce cas, on rejette l’hypothèse nulle et on conclut que les moyennes sont différentes.
# Conclusion
En conclusion, savoir si on rejette l’hypothèse nulle repose sur la réalisation d’un test d’hypothèse, la fixation d’un niveau de significativité et l’interprétation de la valeur p. En suivant ces étapes de manière rigoureuse, vous pourrez déterminer de manière fiable si l’hypothèse nulle doit être rejetée